Le choix d’un site pour l’implantation d’un parc éolien dépend de nombreuses contraintes
techniques et réglementaires : zones naturelles protégées, distance aux habitations,
topographie,
navigation aérienne civile et militaire, distance aux radars, aux réseaux aériens et
enterrés...
En écartant les zones de non-faisabilité liées à ces différents paramètres, une zone
d’implantation potentielle des éoliennes est définie : c’est la « zone d’études » ;
Elle délimite la
superficie sur laquelle sont effectuées toutes les études environnementales, techniques et
paysagères.
Les résultats des études techniques, environnementales et paysagères permettront
ensuite d’élaborer un schéma d’implantation pour les éoliennes.
La zone de projet de Chamarandes-Choignes a été retenue à l’issue d’une étude de faisabilité réalisée par Opale EN sur le département de la Haute-Marne, présentée à la commune au printemps 2020. Elle présente un très bon contexte de faisabilité.
La zone d’études retenue présente les conditions favorables suivantes :
Dans chaque région de France, un Schéma Régional éolien a été établi par les services de l’Etat. Il a pour objectif de définir des zones favorables au développement de l’éolien, c’est-à-dire qui concilient les objectifs énergétiques avec les enjeux environnementaux. La commune de Chamarandes -Choignes se trouve bien en zone favorable du Schéma régional éolien de l’ex-région Champagne-Ardennes.
De plus, la zone d’études se situe en dehors de tout milieu naturel inventorié et protégé.
La limite de la zone de projet est située à plus de 1 km des premières habitations, 1.2 km du centre de Laville-aux-bois et 3 km du cœur du village de Chamarandes-Choignes.
A noter que la distance minimale règlementaire entre une éolienne et l’habitation la plus proche est de 500 m.
Une éolienne génère des retombées locatives pour le propriétaire de la parcelle d’implantation. Pour la plupart des parcs éoliens du territoire de Chaumont, les propriétaires des terrains d’accueil des éoliennes sont des privés. Ainsi, les retombées locatives sont uniquement adressées à des propriétaires privés.
En proposant un projet 100% en forêt communale, le projet Sylv’Eole permet à la commune, et plus largement à la collectivité de bénéficier de l’intégralité des retombées locatives, et ce – pendant toute la durée de vie du parc éolien.
La surface empierrée requise pour le montage de chaque éolienne est de 30 à 35 ares. Pendant la phase de
travaux, une surface complémentaire est dégagée pour permettre le stockage provisoire d’éléments
d’éolienne et l’évolution des engins de terrassement. Sur ces surfaces, la végétation reprend ses droits
dès la fin du chantier. En milieu forestier, une éolienne requiert au total la coupe d’environ 50 ares
par éolienne. Pour 5 éoliennes, ces coupes ne représentent pas plus de 1 % de la surface globale de la
forêt communale de Chamarandes-Choignes.
Les surfaces défrichées sont réglementairement soumises à une compensation forestière sur une surface au
moins équivalente. Il est à noter que les aménagements du parc éolien (accès et aires de grutage) sont
conçus de manière à contribuer également à l’exploitation forestière.
De plus, la végétation recolonise en quelques mois les espaces défrichés.
Exemple du parc éolien du Lomont (25).
Un travail important a été mené par Opale et les élus pour minimiser au maximum les emprises sur le massif forestier. Ainsi, le projet ne nécessitera aucune création d’accès, toutes les plateformes (aires empierrées au pied des éoliennes) se trouvant le long des routes forestières existante.
La construction des éoliennes, leur transport, leur installation, leur entretien et leur démantèlement
émettent des émissions de CO2. Selon une étude réalisée sur un parc de 6 éoliennes situé en Alsace, le
parc émet environ 290 t de CO2/an, alors qu’il permet d’éviter l’émission de 16 500 t CO2/an.
Le retour d’impact du parc est donc de 4 mois et 9 jours.
Aujourd’hui, les enjeux concernant l’avenir de la forêt sont liés au dépérissement des arbres en raison
du réchauffement climatique. L’énergie éolienne contribue à lutter contre le réchauffement climatique,
en réduisant la part des énergies fossiles, fortement émettrices de CO2, dans le mix
énergétique.
Au regard de l’impact forestier très limité et du côté facilement réversible des installations, l’éolien
contribue donc significativement à la préservation de la forêt.
De plus, avec les sécheresses successives et les menaces qui pèsent sur la pérennité des peuplements,
une réflexion est menée avec les élus de la commune de Chamarandes-Choignes pour flécher une partie des
revenus du parc vers la sauvegarde de son patrimoine forestier.
En résumé, la zone de projets de Chamarandes-Choignes constitue un site très favorable à l’implantation d’un parc éolien - pour les raisons suivantes :